Couvre feu, Soleil en berne, froid qui s’installe… Quelques tips pour garder le moral…

Arguant du principe que 100% des lecteurs de cet article sont bel et bien des terriens, ce ne sera pas une révélation transcendante que de commencer par dire que nous traversons une époque terriblement difficile… Il faudrait en effet séjourner dans sa résidence secondaire à même la surface du soleil, avec un joli bassin à disposition pour s’y rafraîchir tout de même, afin de ne pas se sentir pour le moins contraint et bridé dans ses élans de vie, par ce qu’est devenue notre réalité. Notre objectif du jour ne s’apparentera donc pas à une sinécure, puisque nous projetons en toute humilité de vous donner les ficelles qui vont vous permettre de ne pas laisser la froidure de l’hiver et de l’actualité morose tempérer votre existence jusqu’à froideur de vos états d’âmes… Un peu de lecture comme autant de baume au cœur, voilà ce qui représente le leitmotiv de ce contenu… alors, sans plus attendre, cap vers le soleil intérieur !

 ...par Romain Pillard.

Comme nous allons le voir au cours de cet article, il existe bien des moyens pour s’extraire de la morosité ambiante. Que cela passe par un travail purement personnel, sur soi, dans une forme d’introspection ou de spiritualité salvatrice, ou que l’on prenne plutôt le parti de diluer le mal-être en se tournant vers les autres, il n’y a pas, pour ainsi dire, de formule miraculeuse, applicable à toutes et à tous s’agissant de la psychologie.

Nous allons dans un premier temps nous tourner vers les leviers d’action ne faisant pas appel à qui que ce soit d’autre que vous-même, en prenant quelques exemples, mais sans pour autant avoir la prétention d’être exhaustif en la matière ; faites travailler votre imagination et creusez en votre for intérieur pour trouver les voies de cette rédemption solaire dont vous vous réclamez en ces temps pour le moins maussades. Lors de la seconde partie de notre contenu, nous nous pencherons cette fois sur des moyens mettant en branle non seulement votre personne, mais aussi votre entourage, ou autrui, puisqu’il n’y a pas que vos proches qui puissent réellement influencer votre (R)éveillement, il faut le savoir ou s’en informer…

 

 

I/ La belle histoire du “soi m’aime”…

 

         En guise de lever de rideau pour cette entame, nous souhaiterions partager avec vous un proverbe arabe dont il nous semble que tout un chacun pourrait tirer un enseignement profitable, et cet adage s’énonce ainsi : « L’optimiste est celui qui regardant la rose, n’y voit point les épines ; le pessimiste quant à lui, ne voit tout simplement pas la rose... »

A l’aune de cette image, vous comprendrez aisément que c’est à vous qu’il revient de positionner le curseur de votre propre regard sur les choses, et si l’atmosphère teintée couleur anthracite aurait plutôt tendance à ternir le chatoyant des autres couleurs, dites-vous bien que votre palette intérieure doit pouvoir, au moins de façon ponctuelle, se tenir hors de portée du noir, et cela est uniquement de votre ressort !

Entraînez-vous, prenez de l’élan et soufflez ; inspirez puis expirez à pleins poumons avant les côtes du quotidien, et posez-vous « en danseuse » sur le cadre de votre existence (la position du cycliste qui a la dalle pour dévorer les pentes…), pour croquer les montées. Puis ne regardez en arrière qu’une fois parvenu au sommet de certains cols que vous avez un instant considérés comme hors de votre portée… La métaphore du cycliste que nous filons ici est vraiment pertinente, puisque lorsque vous aurez escaladé vos premiers petits cols, la fringale d’en avaler d’autres risque de vous prendre irrémédiablement, et vous le ferez avec toute la force de la confiance induite par vos succès passés. L’optimisme ne doit pas être visualisé comme autre chose qu’un muscle et votre faculté à l’invoquer comme votre volonté à enquiller les coups de pédales comme si vous gloutonniez littéralement le bitume.

Pour dire les choses de manière plus concrète, lorsque le coup de grisou menace au cours de la journée (y compris s’il semble surgir dès le saut du lit…), prenez les devants et faites-vous « violence » en vous imposant l’exercice de votre choix, qui vous permettra de le repousser, sinon de le faire disparaître pour toujours…

Comprenez que pour remporter une guerre, car c’en est une quelque part, il est incontournable de remporter de petites victoires ici ou là, ne serait-ce que pour instiller le goût de la victoire, et aussi, ne nous le cachons pas, pour forger les symboles et « récompenser » les troupes.



Pensez à Georges Washington lors de la bataille de Trenton de 1776, qui le vit traverser le Delaware glacé afin d’affronter les troupes britanniques ; jusqu’à cette date nombreuses avaient été les confrontations qui avaient mal tournées, néanmoins, cette victoire précisément sonna le glas des anglais et l’avènement de l’Indépendance des USA… Le Symbole était né, et la force intérieure qui avait alors empli les cœurs des belligérants qui étaient dans leur bon droit, avait par la suite balayé les augures et les armées de l’ennemi d’occupation.

Si cette histoire ne vous parle pas, alors pensez aux alizés de haute et de moyenne altitudes, qui sans crier gare, viennent effilocher puis déchirer les plafonds nuageux gris ecchymose dont vous pensiez qu’ils avaient tout simplement élu domicile pour toujours au-dessus de votre maison… Dites-vous que ces mêmes alizés ne sont rien moins que votre volonté à repousser la grisaille afin de faire renaître le feu intérieur d’un soleil, qui, ne le perdez pas de vue, n’a jamais cessé de briller au dessus du plafond bas, quoi que vous en ayez pensé !

L’image vaut aussi pour celui qui se laisse dépérir au fond d’un puits et qui trouve que la lumière manque...alors que les barreaux d’une échelle lui tendent les bras et que s’il tendait les siens pour les attraper, et bien il ne lui faudrait pas longtemps avant de devoir se protéger de la morsure brûlante du soleil !

La déclinaison de ces 3 allégories vous offre le choix du roi et devrait parvenir à parler à tout un chacun, ou en tout cas à un maximum d’entre vous, chers lecteurs, c’est la raison pour laquelle nous avons pris le temps de les narrer avec force de conviction, et de nous y attarder si longuement !

 

Vous voilà déjà ragaillardis, n’est-ce pas ?! Et bien, à présent il est grand temps de  voir ensemble quels modèles et quelles pratiques pourraient bien faire figure de repoussoir à la gangrène de la sinistrose…

Voyez en ces moyens la matérialisation du courage et de l’abnégation d’un George Washington à la veille de la bataille de Trenton lorsqu’il traversait un Delaware de glace au soir du 24 décembre...ou bien la volonté et la force inflexible des alizés évoqués plus haut, ces flux d’air, ces simples élans en mouvement dont l’union des forces se fait implacable et irrésistible... ou encore la matière bien réelle et bien tangible des barreaux de cette échelle du puits dans lequel vous avez plus ou moins fait le choix de vous tenir prostré !


Il est difficile de se rendre compte comme le simple fait de poser le doigt sur un problème et de prendre le temps de le renifler de toute sa conscience et de son âme, permet au final d’en désagréger la consistance… C’est la raison pour laquelle -mais cela ne vaudra que pour celles et ceux qui s’en sentent l’envie, bien sûr-, nous ne saurons trop vous conseiller de poser sur papier vos troubles et certains sujets qui vous aliènent ou vous torturent. Le choix du mot n’est pas anodin, alors sachez que la plume a le pouvoir d’alléger la conscience, et l’encre devient alors l’humeur, la bile de votre fors intérieur… Vous pouvez l’évacuer selon la forme qui vous sied, simple prose brute et sans recherche stylistique, ou bien faconde écrite plus travaillée, si le cœur vous en dit, cela ne regarde que vous. Nombreux sont celles et ceux qui tiennent un journal intime, et c’est un peu ce rôle que tiendra ce moment durant lequel vous vous livrerez à l’écrit, de façon posée, à l’évacuation de votre surplus de morosité. Extériorisez vos cafards, vos nausées intérieures, vos pensées infertiles, défoulez ce trop plein de rancœur et de mal-être par l’écrit, pointez-en du stylo les ressorts et les vecteurs, vous vous apercevrez qu’une fois ce travail effectué, ils auront largement perdu de leur ardeur, à la mesure de ce que vous aurez perdu en aigreur… Essayez, cela ne coûte rien… Au matin, au soir, peu importe, mais tentez l’aventure, sans prétention littéraire et sans même l’objectif d’être lu par qui que ce soit d’autre que vous-même… Certains auront plaisir à conserver leur production, d’autres trouveront très libérateur de brûler leurs écrits une fois qu’ils auront couché sur papier l’essentiel de leurs maux, cela vous appartient, mais tentez l’expérience et voyez où cela vous mène…


Dans un autre ordre d’idée, mais toujours dans la perspective d’un « soi qui s’adresse à soi », ne vous refusez pas de petits plaisirs ici ou là… De nouveau, nous n’allons pas vous dire la nature de ce que ces petits plaisirs doivent être, puisque chacun possède sa propre sensibilité, ses petites failles et ses petites madeleines de Proust qui ne valent que pour lui… Prenez cependant le temps de vous occuper de vous-même, et ce n’est pas parce que le couvre-feu ou le confinement vous interdit de fréquenter le reste de vos contemporains le plus clair du temps de la journée, que vous devez vous interdire un bon bain chaud parfumé par exemple… Prenez-le très chaud, de sorte qu’il dure, car il n’y a pas de raison de se montrer pingre lorsque l’on s’adresse à son propre bonheur, encore moins lorsque le monde tourne à l’envers et que les aiguilles de l’horloge donnent la fâcheuse impression d’en faire de même ! Huiles essentielles, extraits d’algues, mousse,...et musique classique en fond sonore (ce n’est qu’une proposition, vous pouvez tout aussi bien préférer un « Peacemaker » de Rosko, en boucle, un « Another one bites the dust » de Queen, un « Let the sunshine » de Jennifer Warnes,… un « Where is my mind » des Pixies, un « Redbone » de Childish Gambino, ou que sais-je encore, à votre guise !), faites-vous du bien, c’est tout ce qui compte !

Mais pour certains, ce petit plaisir c’est peut-être le chocolat (alors bon...n’abusez pas, sans quoi vous allez devoir renforcer les séances de sports, sur lesquelles nous n’allons pas tarder à arriver un peu plus tard …), alors profitez de vos prochaines courses pour vous octroyer le devoir d’acheter de bons produits, ou bien cherchez un artisan et faites-vous livrer ! Pour d’autres, ce sera la cuisine...les mêmes remarques s’appliquent alors !

 

        

         Le dernier de nos conseils de « vous-même à vous qui s’aime » va tenir en une discipline un peu plus « contraignante » si l’on peut dire, puisque cela a trait avec une activité plus ou moins physique. Nous voulons bien entendu parler du sport, mais aussi de la méditation, du yoga, de la sophrologie et de ces activités dont tout un chacun peut retirer des trésors de bien-être pour peu que vous preniez le temps de vous y «astreindre »…

Il est bien connu que tout ce qui touche à l’anxiété, aux angoisses, au mauvais sommeil etc. peut être le fruit d’un arbre qu’il faut savoir élaguer, or le sport et les activités telles que la méditation font figure de parfaits sécateurs pour y parvenir !

De nos jours, vous pouvez sans peine dégoter des applications parfaitement bien adaptées afin de vous concocter un programme qui vous convient, au quotidien, et qui vous permettra tout à la fois d’effectuer un retour sur vous-même et de laisser échapper cette terrible pression et toutes ces tensions qui vous nouent l’intérieur…

Que l’on parle de séances de sport plutôt dynamiques voire carrément hyper-pêchues (aérobic, fitness, zumba, crossfit, etc.), ou que l’on évoque des séances de yoga, le fond de ce que vous y recherchez et de ce que vous allez y puiser reste le même : la paix intérieure. Tous les moyens sont bons pour pour retrouver le moral, ou le conserver dans ces périodes qui nous pèsent particulièrement, et l’ocytocine ou la dopamine coulant à flot dans votre organisme n’y seront pas étrangères, au contraire, elles viendront contrebalancer les humeurs maussades qui vous assaillent le reste du temps.

L’important pour vous va être d’adapter le temps dévolu au sport ou à la méditation en fonction de vos capacités, mais aussi de vos besoins, et si le but recherché va notamment être de vous maintenir dans une certaine forme physique et de chasser les nuages lourds et chargés de votre esprit, n’oublions pas que ce temps dévolu à vous occuper de vous-même, une nouvelle fois, comme c’est le cas pour les 2 autres types de soupapes que nous avons développés plus haut, va tout simplement vous permettre de faire un retour sur vous-même et de prendre du recul, ce qui est essentiel.

 

         D’une manière générale, et puisque nous ne pouvons pas aborder dans le détail un trop grand nombre d’activités afin de ne pas faire de cet article un contenu trop indigeste, comprenez que vous aurez tout à gagner à trouver des activités qui vous correspondent et qui vous épanouissent, au cours de ces moments qui vous semblent parfois infiniment tristes et tellement déconnectés de la réalité que vous avez connue jusque là.

Pour certains ce sera la couture, pour d’autres ce seront les puzzles, pour d’autres encore, allez savoir, ce sera le jardinage (y compris dans des micro-jardins d’intérieur…), très sincèrement, peu importe. C’est ici que nous vous demandons de faire appel à votre imagination comme nous l’avions présupposé dans le préambule, car c’est de vous et de votre chemin de vie qu’il s’agit…

 

 

II/ Faire sa richesse dans l’or d’autrui… Partager !

 

         Afin de commencer cette seconde partie, qui se bornera à citer quelques exemples d’activités en relation, non plus seulement de soi à soi, mais de soi à l’autre, nous avons choisi de commencer par les  activités qui se situent plus ou moins sur le fil des deux.

Ces manières, ces astuces, ces « subterfuges » qui peuvent venir faire grossir l’arsenal des moyens de lutte contre la morosité, ne sont rien moins que tous les arts, tous les médias qui vous saisissent en votre âme d’une manière individuelle, qui vous concernent seuls, mais qui pour autant, ne peuvent pas être envisagés sans nouer une indéfectible interaction avec un autre, à savoir l’auteur, le réalisateur ou le compositeur qui les aura enfantés. Vous l’aurez compris, nous parlons respectivement de la lecture, du cinéma (ou des documentaires…) et de la musique ; il serait absolument inepte de considérer que ces arts majeurs ne sont que des témoignages temporalisés, sans âme, sans perspective d’éternité et d’infini, lorsque l’on sait et lorsque l’on observe les effets d’une puissance improbable qu’ils exercent sur ceux qui les reçoivent.


Quel être doué de conscience pourrait avancer de façon péremptoire qu’aucun livre, qu’aucune musique ou qu’aucune production audiovisuelle ne lui a jamais valu de ressentir ce frisson indescriptible, cette étincelle primordiale, ce big-bang intrinsèque et purement personnel, face auquel il a plus ou moins fait l’expérience d’une éternité, d’une vérité absolue, d’une révélation ne souffrant d’aucune ombre ou d’aucun doute ? Alors dévorez des images, des chapitres, des œuvres, des albums, mangez des textes, cultivez-vous en profitant de cette incroyable réserve de temps que le confinement ou le couvre-feu vous offrent ; tâchez de transformer votre menu cachot en univers sans limite. Pour ce faire, il va s’agir de vous positionner dans l’état d’esprit qui le permet, rien de plus, ne subissez pas le temps, agressez-le, secouez-le comme un noyer, comme un pommier si vous n’aimez pas les fruits à coques, peu importe...mais ne laissez pas ses anneaux constrictors vous enserrer comme un étau, comme une gangue incapacitante, surtout pas.

 

         Bien que les événements ne soient pas forcément propices aux regroupements de personnes, c’est le moins que l’on puisse dire, rien ne vous empêche de prendre le contre-pied du cours des choses, et de faire un pied de nez aux mesures gouvernementales…

Non, nous ne vous incitons pas à braver les interdits, nous n’irons pas jusque là, mais qui vous empêche de vous ouvrir aux autres, que ce soit dans la vie réelle, en profitant du temps durant lequel vous avez le droit ne pas rester chez vous pour effectivement ne pas rester cloîtré comme un ermite maudit ?

L’Homme est un animal social, nul besoin de s’attarder là-dessus, il est donc tout à fait naturel de se sentir « amoindri » et « affaibli » en cette période qui voit nos gouvernants nous imposer des restrictions dans les rapports sociaux et dans les interactions avec nos semblables et nos contemporains…

Il y a plusieurs façons de contourner cela, mais tout d’abord signalons et soulignons le fait que vous ne devez pas rester seuls face à vos angoisses, vos peurs ou vos besoins… S’il est un effet vertueux de la crise, croyez-le bien c’est le resserrement des liens entre les frères humains qui sont tous plongés dans la même fosse, y compris les sceptiques… Sortez de chez vous, joignez les rangs de ceux qui continuent à vivre, à échanger, discutez, livrez votre sentiment, recevez celui des autres… Et si vous n’êtes pas armé pour l’optimisme (ne serait-ce que ponctuellement…car un creux peut survenir chez tout un chacun...), dirigez-vous vers ceux qui le sont…

En outre, que ce soit de manière virtuelle ou indirecte (par le biais d’Internet, ou du téléphone par exemple…), sachez qu’un réseau absolument incroyable s’est tissé au sein de la population et que des tas de personnes qui, hier, dans un monde dit sain, ne se seraient jamais croisées ni adressées la parole, se sont découverts des convergences et des affinités insoupçonnables. C’est précisément cette résilience collective qui nous vaut encore de rester debout tous ensemble, quel que soit le pays que l’on considère. La France n’est pas en reste et si vous le souhaitez ou en avez besoin, faites une recherche sur Internet, vous allez trouver des dizaines d’associations, de collectifs de regroupements de bénévoles vers lesquels vous pouvez vous retourner en toute confiance, car la fibre sociale de l’humain, dont on peut dire qu’elle avait parfois cessé de vibrer très fort chez certains d’entre-nous, a repris du poil de la bête avec l’adversité invisible qui s’est fait montre et qui continue de menacer nos familles et notre cohésion…

Reprenez aussi contact avec la famille, avec les amis, profitez du temps que vous avez pour renforcer les liens, pour épauler, pour proposer votre aide ou pour faire savoir vos craintes ou vos besoins ; nul doute que si les institutions ne sont pas la meilleure voie de sortie, les personnes qui remettent l’humain au centre de tout sont de plus en plus nombreuses et ne se taisent plus...alors tendez l’oreille, vous entendrez leur écho car il y en a de partout et n’en doutez pas, en très grand nombre.


Conclusion :

        

         La pierre angulaire de la bonne santé mentale, lorsque le front de la bataille pour la conserver semble se rapprocher tout près de la citadelle de votre âme, c’est de savoir occuper son esprit. Si ce dernier est suffisamment malléable, si son élasticité est presque infinie lorsqu’il s’agit de s’attaquer à tous les savoirs du monde ou presque, son véritable et unique talon d’Achille réside en l’inactivité et la sous-activation, car c’est alors que vous prenez le risque de le voir littéralement déposer les armes et tomber en déliquescence…

Soyez un combattant, mettez-vous en rogne contre l’air du temps maussade, soyez les alizés de votre propre ciel fût-il encombré comme jamais en ces jours troubles, et tempêtez, tonnez, donnez dans l’orage intérieur pour le vidanger des nuages aux couleurs d’ecchymoses.

Ne lâchez pas l’affaire car la vie est ce qu’elle est, et la vôtre sera au final la résultante de l’utilisation du temps qu’elle vous a imparti, rien d’autre… Pour le reste, tout est affaire de spiritualité et cela ne regarde que vous.


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