Arguant du principe que 100% des
lecteurs de cet article sont bel et bien des terriens, ce ne sera pas une
révélation transcendante que de commencer par dire que nous traversons une
époque terriblement difficile… Il faudrait en effet séjourner dans sa résidence
secondaire à même la surface du soleil, avec un joli bassin à disposition pour
s’y rafraîchir tout de même, afin de ne pas se sentir pour le moins contraint
et bridé dans ses élans de vie, par ce qu’est devenue notre réalité. Notre
objectif du jour ne s’apparentera donc pas à une sinécure, puisque nous
projetons en toute humilité de vous donner les ficelles qui vont vous permettre
de ne pas laisser la froidure de l’hiver et de l’actualité morose tempérer
votre existence jusqu’à froideur de vos états d’âmes… Un peu de lecture comme
autant de baume au cœur, voilà ce qui représente le leitmotiv de ce contenu…
alors, sans plus attendre, cap vers le soleil intérieur !
Nous allons dans un premier temps nous tourner vers les leviers
d’action ne faisant pas appel à qui que ce soit d’autre que vous-même, en
prenant quelques exemples, mais sans pour autant avoir la prétention d’être
exhaustif en la matière ; faites travailler votre imagination et creusez
en votre for intérieur pour trouver les voies de cette rédemption solaire dont
vous vous réclamez en ces temps pour le moins maussades. Lors de la seconde
partie de notre contenu, nous nous pencherons cette fois sur des moyens mettant
en branle non seulement votre personne, mais aussi votre entourage, ou autrui,
puisqu’il n’y a pas que vos proches qui puissent réellement influencer votre
(R)éveillement, il faut le savoir ou s’en informer…
I/ La belle histoire du “soi m’aime”…
En guise de lever de rideau pour
cette entame, nous souhaiterions partager avec vous un proverbe arabe dont il
nous semble que tout un chacun pourrait tirer un enseignement profitable, et
cet adage s’énonce ainsi : « L’optimiste est celui qui regardant la rose,
n’y voit point les épines ; le pessimiste quant à lui, ne voit tout
simplement pas la rose... »
A l’aune de cette image, vous comprendrez aisément que c’est
à vous qu’il revient de positionner le curseur de votre propre regard sur les
choses, et si l’atmosphère teintée couleur anthracite aurait plutôt tendance à
ternir le chatoyant des autres couleurs, dites-vous bien que votre palette
intérieure doit pouvoir, au moins de façon ponctuelle, se tenir hors de portée
du noir, et cela est uniquement de votre ressort !
Entraînez-vous, prenez de l’élan et soufflez ; inspirez
puis expirez à pleins poumons avant les côtes du quotidien, et posez-vous
« en danseuse » sur le cadre de votre existence (la position du
cycliste qui a la dalle pour dévorer les pentes…), pour croquer les montées.
Puis ne regardez en arrière qu’une fois parvenu au sommet de certains cols que
vous avez un instant considérés comme hors de votre portée… La métaphore du
cycliste que nous filons ici est vraiment pertinente, puisque lorsque vous
aurez escaladé vos premiers petits cols, la fringale d’en avaler d’autres
risque de vous prendre irrémédiablement, et vous le ferez avec toute la force
de la confiance induite par vos succès passés. L’optimisme ne doit pas être
visualisé comme autre chose qu’un muscle et votre faculté à l’invoquer comme
votre volonté à enquiller les coups de pédales comme si vous gloutonniez
littéralement le bitume.
Pour dire les choses de manière plus concrète, lorsque le
coup de grisou menace au cours de la journée (y compris s’il semble surgir dès
le saut du lit…), prenez les devants et faites-vous « violence » en
vous imposant l’exercice de votre choix, qui vous permettra de le repousser,
sinon de le faire disparaître pour toujours…
Comprenez que pour remporter une guerre, car c’en est une
quelque part, il est incontournable de remporter de petites victoires ici ou
là, ne serait-ce que pour instiller le goût de la victoire, et aussi, ne nous
le cachons pas, pour forger les symboles et « récompenser » les troupes.
Pensez à Georges Washington lors de la bataille de Trenton
de 1776, qui le vit traverser le Delaware glacé afin d’affronter les troupes
britanniques ; jusqu’à cette date nombreuses avaient été les
confrontations qui avaient mal tournées, néanmoins, cette victoire précisément
sonna le glas des anglais et l’avènement de l’Indépendance des USA… Le Symbole
était né, et la force intérieure qui avait alors empli les cœurs des
belligérants qui étaient dans leur bon droit, avait par la suite balayé les
augures et les armées de l’ennemi d’occupation.
Si cette histoire ne vous parle pas, alors pensez aux alizés
de haute et de moyenne altitudes, qui sans crier gare, viennent effilocher puis
déchirer les plafonds nuageux gris ecchymose dont vous pensiez qu’ils avaient tout
simplement élu domicile pour toujours au-dessus de votre maison… Dites-vous que
ces mêmes alizés ne sont rien moins que votre volonté à repousser la grisaille
afin de faire renaître le feu intérieur d’un soleil, qui, ne le perdez pas de
vue, n’a jamais cessé de briller au dessus du plafond bas, quoi que vous en
ayez pensé !
L’image vaut aussi pour celui qui se laisse dépérir au fond
d’un puits et qui trouve que la lumière manque...alors que les barreaux d’une
échelle lui tendent les bras et que s’il tendait les siens pour les attraper,
et bien il ne lui faudrait pas longtemps avant de devoir se protéger de la
morsure brûlante du soleil !
La déclinaison de ces 3 allégories vous offre le choix du
roi et devrait parvenir à parler à tout un chacun, ou en tout cas à un maximum
d’entre vous, chers lecteurs, c’est la raison pour laquelle nous avons pris le
temps de les narrer avec force de conviction, et de nous y attarder si
longuement !
Vous voilà déjà ragaillardis, n’est-ce pas ?! Et bien,
à présent il est grand temps de voir
ensemble quels modèles et quelles pratiques pourraient bien faire figure de
repoussoir à la gangrène de la sinistrose…
Voyez en ces moyens la matérialisation du courage et de
l’abnégation d’un George Washington à la veille de la bataille de Trenton
lorsqu’il traversait un Delaware de glace au soir du 24 décembre...ou bien la
volonté et la force inflexible des alizés évoqués plus haut, ces flux d’air,
ces simples élans en mouvement dont l’union des forces se fait implacable et
irrésistible... ou encore la matière bien réelle et bien tangible des barreaux
de cette échelle du puits dans lequel vous avez plus ou moins fait le choix de
vous tenir prostré !
Il est difficile de se rendre compte comme le simple fait de
poser le doigt sur un problème et de prendre le temps de le renifler de toute
sa conscience et de son âme, permet au final d’en désagréger la consistance…
C’est la raison pour laquelle -mais cela ne vaudra que pour celles et ceux qui
s’en sentent l’envie, bien sûr-, nous ne saurons trop vous conseiller de poser
sur papier vos troubles et certains sujets qui vous aliènent ou vous torturent.
Le choix du mot n’est pas anodin, alors sachez que la plume a le pouvoir
d’alléger la conscience, et l’encre devient alors l’humeur, la bile de votre
fors intérieur… Vous pouvez l’évacuer selon la forme qui vous sied, simple
prose brute et sans recherche stylistique, ou bien faconde écrite plus
travaillée, si le cœur vous en dit, cela ne regarde que vous. Nombreux sont
celles et ceux qui tiennent un journal intime, et c’est un peu ce rôle que
tiendra ce moment durant lequel vous vous livrerez à l’écrit, de façon posée, à
l’évacuation de votre surplus de morosité. Extériorisez vos cafards, vos
nausées intérieures, vos pensées infertiles, défoulez ce trop plein de rancœur
et de mal-être par l’écrit, pointez-en du stylo les ressorts et les vecteurs,
vous vous apercevrez qu’une fois ce travail effectué, ils auront largement
perdu de leur ardeur, à la mesure de ce que vous aurez perdu en aigreur…
Essayez, cela ne coûte rien… Au matin, au soir, peu importe, mais tentez
l’aventure, sans prétention littéraire et sans même l’objectif d’être lu par
qui que ce soit d’autre que vous-même… Certains auront plaisir à conserver leur
production, d’autres trouveront très libérateur de brûler leurs écrits une fois
qu’ils auront couché sur papier l’essentiel de leurs maux, cela vous
appartient, mais tentez l’expérience et voyez où cela vous mène…
Dans un autre ordre d’idée, mais
toujours dans la perspective d’un « soi qui s’adresse à soi », ne
vous refusez pas de petits plaisirs ici ou là… De nouveau, nous n’allons pas
vous dire la nature de ce que ces petits plaisirs doivent être, puisque chacun
possède sa propre sensibilité, ses petites failles et ses petites madeleines de
Proust qui ne valent que pour lui… Prenez cependant le temps de vous occuper de
vous-même, et ce n’est pas parce que le couvre-feu ou le confinement vous
interdit de fréquenter le reste de vos contemporains le plus clair du temps de
la journée, que vous devez vous interdire un bon bain chaud parfumé par
exemple… Prenez-le très chaud, de sorte qu’il dure, car il n’y a pas de raison
de se montrer pingre lorsque l’on s’adresse à son propre bonheur, encore moins
lorsque le monde tourne à l’envers et que les aiguilles de l’horloge donnent la
fâcheuse impression d’en faire de même ! Huiles essentielles, extraits
d’algues, mousse,...et musique classique en fond sonore (ce n’est qu’une
proposition, vous pouvez tout aussi bien préférer un « Peacemaker »
de Rosko, en boucle, un « Another one bites the dust » de Queen, un
« Let the sunshine » de Jennifer Warnes,… un « Where is my mind »
des Pixies, un « Redbone » de Childish Gambino, ou que sais-je
encore, à votre guise !), faites-vous du bien, c’est tout ce qui compte !
Mais pour certains, ce petit plaisir c’est peut-être le
chocolat (alors bon...n’abusez pas, sans quoi vous allez devoir renforcer les
séances de sports, sur lesquelles nous n’allons pas tarder à arriver un peu
plus tard …), alors profitez de vos prochaines courses pour vous octroyer le
devoir d’acheter de bons produits, ou bien cherchez un artisan et faites-vous
livrer ! Pour d’autres, ce sera la cuisine...les mêmes remarques
s’appliquent alors !
Le dernier de
nos conseils de « vous-même à vous qui s’aime » va tenir en une
discipline un peu plus « contraignante » si l’on peut dire, puisque
cela a trait avec une activité plus ou moins physique. Nous voulons bien
entendu parler du sport, mais aussi de la méditation, du yoga, de la
sophrologie et de ces activités dont tout un chacun peut retirer des trésors de
bien-être pour peu que vous preniez le temps de vous y «astreindre »…
Il est bien connu que tout ce qui touche à l’anxiété, aux
angoisses, au mauvais sommeil etc. peut être le fruit d’un arbre qu’il faut
savoir élaguer, or le sport et les activités telles que la méditation font
figure de parfaits sécateurs pour y parvenir !
De nos jours, vous pouvez sans peine dégoter des
applications parfaitement bien adaptées afin de vous concocter un programme qui
vous convient, au quotidien, et qui vous permettra tout à la fois d’effectuer
un retour sur vous-même et de laisser échapper cette terrible pression et
toutes ces tensions qui vous nouent l’intérieur…
Que l’on parle de séances de sport plutôt dynamiques voire
carrément hyper-pêchues (aérobic, fitness, zumba, crossfit, etc.), ou que l’on
évoque des séances de yoga, le fond de ce que vous y recherchez et de ce que
vous allez y puiser reste le même : la paix intérieure. Tous les moyens
sont bons pour pour retrouver le moral, ou le conserver dans ces périodes qui
nous pèsent particulièrement, et l’ocytocine ou la dopamine coulant à flot dans
votre organisme n’y seront pas étrangères, au contraire, elles viendront contrebalancer
les humeurs maussades qui vous assaillent le reste du temps.
L’important pour vous va être d’adapter le temps dévolu au
sport ou à la méditation en fonction de vos capacités, mais aussi de vos
besoins, et si le but recherché va notamment être de vous maintenir dans une
certaine forme physique et de chasser les nuages lourds et chargés de votre
esprit, n’oublions pas que ce temps dévolu à vous occuper de vous-même, une
nouvelle fois, comme c’est le cas pour les 2 autres types de soupapes que nous
avons développés plus haut, va tout simplement vous permettre de faire un
retour sur vous-même et de prendre du recul, ce qui est essentiel.
D’une manière
générale, et puisque nous ne pouvons pas aborder dans le détail un trop grand
nombre d’activités afin de ne pas faire de cet article un contenu trop
indigeste, comprenez que vous aurez tout à gagner à trouver des activités qui
vous correspondent et qui vous épanouissent, au cours de ces moments qui vous
semblent parfois infiniment tristes et tellement déconnectés de la réalité que
vous avez connue jusque là.
Pour certains ce sera la couture, pour d’autres ce seront
les puzzles, pour d’autres encore, allez savoir, ce sera le jardinage (y
compris dans des micro-jardins d’intérieur…), très sincèrement, peu importe.
C’est ici que nous vous demandons de faire appel à votre imagination comme nous
l’avions présupposé dans le préambule, car c’est de vous et de votre chemin de
vie qu’il s’agit…
II/ Faire sa richesse dans l’or d’autrui… Partager !
Afin de
commencer cette seconde partie, qui se bornera à citer quelques exemples
d’activités en relation, non plus seulement de soi à soi, mais de soi à
l’autre, nous avons choisi de commencer par les
activités qui se situent plus ou moins sur le fil des deux.
Ces manières, ces astuces, ces « subterfuges » qui
peuvent venir faire grossir l’arsenal des moyens de lutte contre la morosité,
ne sont rien moins que tous les arts, tous les médias qui vous saisissent en
votre âme d’une manière individuelle, qui vous concernent seuls, mais qui pour
autant, ne peuvent pas être envisagés sans nouer une indéfectible interaction
avec un autre, à savoir l’auteur, le réalisateur ou le compositeur qui les aura
enfantés. Vous l’aurez compris, nous parlons respectivement de la lecture, du
cinéma (ou des documentaires…) et de la musique ; il serait absolument
inepte de considérer que ces arts majeurs ne sont que des témoignages
temporalisés, sans âme, sans perspective d’éternité et d’infini, lorsque l’on
sait et lorsque l’on observe les effets d’une puissance improbable qu’ils
exercent sur ceux qui les reçoivent.
Quel être doué de conscience pourrait avancer de façon
péremptoire qu’aucun livre, qu’aucune musique ou qu’aucune production
audiovisuelle ne lui a jamais valu de ressentir ce frisson indescriptible,
cette étincelle primordiale, ce big-bang intrinsèque et purement personnel,
face auquel il a plus ou moins fait l’expérience d’une éternité, d’une vérité
absolue, d’une révélation ne souffrant d’aucune ombre ou d’aucun doute ?
Alors dévorez des images, des chapitres, des œuvres, des albums, mangez des
textes, cultivez-vous en profitant de cette incroyable réserve de temps que le
confinement ou le couvre-feu vous offrent ; tâchez de transformer votre
menu cachot en univers sans limite. Pour ce faire, il va s’agir de vous
positionner dans l’état d’esprit qui le permet, rien de plus, ne subissez pas
le temps, agressez-le, secouez-le comme un noyer, comme un pommier si vous
n’aimez pas les fruits à coques, peu importe...mais ne laissez pas ses anneaux
constrictors vous enserrer comme un étau, comme une gangue incapacitante,
surtout pas.
Bien que les
événements ne soient pas forcément propices aux regroupements de personnes,
c’est le moins que l’on puisse dire, rien ne vous empêche de prendre le
contre-pied du cours des choses, et de faire un pied de nez aux mesures
gouvernementales…
Non, nous ne vous incitons pas à braver les interdits, nous
n’irons pas jusque là, mais qui vous empêche de vous ouvrir aux autres, que ce
soit dans la vie réelle, en profitant du temps durant lequel vous avez le droit
ne pas rester chez vous pour effectivement ne pas rester cloîtré comme un
ermite maudit ?
L’Homme est un animal social, nul besoin de s’attarder
là-dessus, il est donc tout à fait naturel de se sentir « amoindri »
et « affaibli » en cette période qui voit nos gouvernants nous
imposer des restrictions dans les rapports sociaux et dans les interactions
avec nos semblables et nos contemporains…
Il y a plusieurs façons de contourner cela, mais tout
d’abord signalons et soulignons le fait que vous ne devez pas rester seuls face
à vos angoisses, vos peurs ou vos besoins… S’il est un effet vertueux de la
crise, croyez-le bien c’est le resserrement des liens entre les frères humains
qui sont tous plongés dans la même fosse, y compris les sceptiques… Sortez de
chez vous, joignez les rangs de ceux qui continuent à vivre, à échanger,
discutez, livrez votre sentiment, recevez celui des autres… Et si vous n’êtes
pas armé pour l’optimisme (ne serait-ce que ponctuellement…car un creux peut
survenir chez tout un chacun...), dirigez-vous vers ceux qui le sont…
En outre, que ce soit de manière virtuelle ou indirecte (par
le biais d’Internet, ou du téléphone par exemple…), sachez qu’un réseau
absolument incroyable s’est tissé au sein de la population et que des tas de
personnes qui, hier, dans un monde dit sain, ne se seraient jamais croisées ni
adressées la parole, se sont découverts des convergences et des affinités
insoupçonnables. C’est précisément cette résilience collective qui nous vaut
encore de rester debout tous ensemble, quel que soit le pays que l’on considère.
La France n’est pas en reste et si vous le souhaitez ou en avez besoin, faites
une recherche sur Internet, vous allez trouver des dizaines d’associations, de
collectifs de regroupements de bénévoles vers lesquels vous pouvez vous
retourner en toute confiance, car la fibre sociale de l’humain, dont on peut
dire qu’elle avait parfois cessé de vibrer très fort chez certains
d’entre-nous, a repris du poil de la bête avec l’adversité invisible qui s’est
fait montre et qui continue de menacer nos familles et notre cohésion…
Conclusion :
La pierre
angulaire de la bonne santé mentale, lorsque le front de la bataille pour la
conserver semble se rapprocher tout près de la citadelle de votre âme, c’est de
savoir occuper son esprit. Si ce dernier est suffisamment malléable, si son
élasticité est presque infinie lorsqu’il s’agit de s’attaquer à tous les
savoirs du monde ou presque, son véritable et unique talon d’Achille réside en
l’inactivité et la sous-activation, car c’est alors que vous prenez le risque
de le voir littéralement déposer les armes et tomber en déliquescence…
Soyez un combattant, mettez-vous en rogne contre l’air du
temps maussade, soyez les alizés de votre propre ciel fût-il encombré comme
jamais en ces jours troubles, et tempêtez, tonnez, donnez dans l’orage intérieur
pour le vidanger des nuages aux couleurs d’ecchymoses.
Ne lâchez pas l’affaire car la vie est ce qu’elle est, et la
vôtre sera au final la résultante de l’utilisation du temps qu’elle vous a
imparti, rien d’autre… Pour le reste, tout est affaire de spiritualité et cela
ne regarde que vous.
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