La plupart d’entre-nous, qui pratiquons une activité sportive et notamment le fitness, savent très bien que pour une séance plus productive et plus “smooth” à la fois, le meilleur allié, outre une motivation de fer, c’est souvent un bon morceau de musique ! Si la musique adoucit effectivement les mœurs, ce n’est pas la seule de ses vertus et il faut reconnaître que lorsque l’on se lance dans un effort sportif plus ou moins long et soutenu, le rythme et la montée crescendo d’un bon morceau bien « hype » peut avoir un effet boostant dont il serait dommage de s priver. Pour la concentration aussi la musique présente de réels bienfaits, si bien que nous avons décidé, de manière subjective certes, de vous proposer ce contenu qui va lister 5 chansons, 5 morceaux, qui s’il ne le sont pas déjà, pourront devenir vos meilleurs partenaires au cours des séances de fitness à venir. Au fil de cette liste de 5, nous avons volontairement souhaité vous offrir un choix très éclaté et une sélection éclectique qui soit, de sorte que la plupart d’entre-vous trouve au moins un morceau qui lui corresponde. Tous à vos MP3 et MP4, à vos écouteurs, et préparez-vous à une bonne suée en musique !!!
1/ Un petit grand morceau intemporel et
inimitable pour commencer…
Pour ce premier morceau de musique que nous vous
conseillons pour vos séances de fitness, nous avons choisi de
faire dans l’originalité, avec un morceau qui est extrêmement peu connu en
France,et l’on peut se demander pourquoi, tant il est tout bonnement
incroyablement bon et magnifiquement ficelé et ciselé.
Issu d’un mariage incroyablement réussi entre
groove, jazz, funk, disco des années 70 et de l’un des plus grands standards de
la musique classique « Also sprach Zarathustra (« Ainsi parlait
Zarathustra... ») opus 30 de Richard Strauss, ce morceau va vous faire
voyager et vous emmener dans un univers absolument hallucinant qui oscille
entre space-opéra et dancefloor enflammé... En dépit de sa modernité effarante
et de son intemporalité absolue, dites-vous que ce titre est sorti en 1973, ce
qui dénote d’un talent visionnaire absolument hors du temps de la part de
l’artiste qui l’a produit, un certain Rosko.
Cette chanson, si vous la découvrez, possède
des tonalités prophétiques avec une voix Off qui distille des paroles tout
bonnement géniales (et relativement simples, même si vous parlez un anglais
moyen…). Pour peu que vous voyagiez dans un pays anglo-saxon, vous pourrez d’ailleurs tout à fait ré-utiliser certains
des passages du texte pour faire un coup d’éclat, car il y a vraiment des
lyrics qui tapent fort là ou ça fait du bien : « … I am so cool I can
freeze the heart of the Sun... » pour ne prendre que cet exemple. Vous
pouvez y aller, j’en ai fait l’expérience et l’impact est tonitruant sur
l’interlocuteur ou l’interlocutrice, qui croyait jusque-là que vous ne parliez qu’un anglais approximatif et parfois
un peu vain...
Pour ce qui est de la séance de fitness qui va
de pair, car c’est le sujet du jour, le rythme groovy, jazzy et la montée dans
le morceau sont tout simplement parfait et maîtrisé comme rarement, si bien que
vous pourrez vous passer la chansons en boucle (car elle ne dure que 3 minutes
33 secondes...tellement trop courte…).
« Peacemaker »
de Rosko, un titre
malheureusement trop souvent méconnu qui va vous permettre de débuter la
journée en fanfare ou de la terminer en véritable apothéose...à consommer SANS
modération, vous nous en direz des nouvelles, et votre corps et votre mental
aussi, c’est garanti !
2/ Un concentré de puissance et d’énergie, façon
techno un brin Old’school…
Avant de retrouver des morceaux résolument plus
modernes, pour cette seconde proposition, nous avons envie de rester dans le
passé et de vous faire voyager dans le cœur des années 90, avec un compositeur
illustre dont le nom est légendaire pour les gens de cette génération, j’ai
nommé Laurent Garnier.
Si son œuvre est absolument pharaonique et
comporte une quantité industrielle de morceaux tous plus réussis les uns que
les autres, il en est un qui fait l’unanimité toutes générations confondues, et
qui, reconnaissons-le, n’a pas pris la moindre ride avec les ans.
Pour votre séance de fitness, avec une montée
hallucinante qui vous mènera au plafond et vous fera même parfois le traverser
littéralement, nous vous enjoignons de vous procurer le titre « Astral
Dreams »…qui date s’il vous plaît de 1994, mais qui est toujours aussi
efficace avec le temps qui passe. Mais faites-vous votre idée par vous-même si
vous ne connaissez pas ce titre, qui est un véritable hymne pour toutes celles
et tous ceux qui ont vécu l’époque et se sont un tant soit peu penchés sur la techno et ses plus glorieuses et
grandes heures...
Outre une rythmique absolument endiablée et irrépressible, le morceau recèle cette fameuse montée crescendo dont nous vous parlions plus tôt. Pour venir étayer cet ensemble déjà parfaitement structuré, les sons électroniques de dingue et les distorsions dosées avec une maestria folle toute droit venue de la fameuse French Touch dont il est quelque part un précurseur, viennent parachever une œuvre qui va littéralement vous faire grimper aux rideaux. Encore une fois, vous noterez la façon dont l’artiste a parfaitement su structurer la montée crescendo, pour un paroxysme littéralement déchaîné et une redescente progressive qui amène petit à petit vers un épilogue juste dosé comme il faut...
A l’écoute d’Astral Dreams, (encore une fois, en
« repeat » si besoin est…) vous allez vous rendre compte que les
efforts semblent plus faciles à réaliser, que la souffrance musculaire
s’amoindrit toute seule, et que votre mental va pulser au point de vous donner
un regain d’énergie plus qu’appréciable pour repousser vos limites.
« Astral Dreams » de Laurent Garnier, un morceau électrique et d’une puissance atomique qui gonfle à bloc et transfère une énergie incommensurable, y compris si vous n’êtes à priori, pas fan de techno, tentez-le, il y a de fortes chances pour que vous y reveniez !
3/ Un coup de fouet musical des années 90, pour
les cœurs bien accrochés…
Notre troisième proposition est encore un peu
plus proche dans le temps, mais toujours issue des années 90, puisqu’elle nous
vient directement de la fin d’année 1997. C’est le groupe Prodigy que nous
mettons en avant pour ce morceau qui saura vous donner le coup de fouet
nécessaire pour une séance de fitness intense et bien électrisée !
Le titre en question s’intitule « Smack my
bitch up », et il faudra vraiment que vous soyez déconnecté du monde pour
que vous ne l’ayez jamais entendu et n’ayez jamais dansé dessus, tant il fut un
succès retentissant à sa sortie et tant il continue encore et encore de rythmer
les soirée les plus folles et les plus intenses qui soient.
Ce single est issu du 3ème album du groupe et il
s’articule autour de samples vocaux relativement simples mais parfaitement
structuré dans la répétition (les samples sont tirés des titres « Give the
Drummer some », du groupe Ultramagnetic Mcs, « Funky Man » des
Kool and the Gang, « In Memory Of » de Randy Weston, « Bulls on
Parade » de Rage Against the Machine et « House of the Rising
Sun » d’Afrique).
Si le clip absolument hallucinant n'est sans doute pas non plus étranger au succès de cette chanson enragée, le morceau en
lui-même possède une énergie propre absolument phénoménale et elle est d’ailleurs
resté dans la mémoire populaire pour la controverse mondiale qu’elle a
causée ; la polémique tournant autour de l’idée que le morceau est
hautement misogyne, ce qui lui valut notamment
d’être interdite à la diffusion sur quelques grands canaux, tels que la BBC
notamment.
Néanmoins, une fois que cela a été dit, il n’en
reste pas moins que cette musique possède un pouvoir indéniable, presque
hypnotique, tant il même un rythme de dingue à des sonorités toujours modernes
malgré les années qui passent… Si vous cherchez un titre dans lequel vous allez
pouvoir puiser de la force pour des efforts relativement intenses, alors nul
doute qu’il fera votre bonheur et vous accompagnera longtemps, et sans doute
aussi souvent au cours de vos séances de fitness. Pour la petite histoire,
cette chanson fait consensus dans les salles de sport et bon nombre d’entre
elles n’hésitent pas à la diffuser pour les séances en groupe, car elle a
vraiment cette faculté à conférer force et intensité aux participants.
« Smack my Bitch
Up » des Prodigy, voilà encore une fois la preuve, si besoin était que les années
90, contrairement à ce que l’on dit parfois, ont permis de découvrir des
nouvelles formes de musique, et ont gâté celles et ceux qui les ont vécu et les
ont vécu dans la force de l’âge !
4/ Un petit goût de rap du début des années
2000, qui tape juste comme il faut…
Pour ce 4ème morceau sélectionné, nous avons
choisi de nous diriger, toujours en remontant le temps vers aujourd’hui, vers
le rap, qui il faut le reconnaître, recèle de quelques trésors tout
particulièrement adaptés pour les séances de sport ou le fitness plus
spécifiquement…
Nous avons choisi de nous pencher sur l’un des
artistes les plus en vue du début des années 2000, l’illustre Eminem, qui a su
redéfinir certains standards du rap à sa façon et parvenir à se faire une place
dans ce monde impitoyable du rap américain, qui jusque là semblait plus ou
moins réservé à une « élite gangsta » moins que peu fréquentable, et
ce n’était pas gagné d’avance !
C’est en 2002 qu’Eminem sort ce tube
interplanétaire, galactique même si l’on peut dire, intitulé « Lose Yourself »,
qui, une fois de plus, vous a nécessairement fait danser par le passé et à côté
duquel vous n’avez tout simplement pas pu passer si vous vivez sur notre
planète…
C’est pour la bande son du film « 8
Miles » (un biopic dédié à l’artiste ; la chanson remportera
d’ailleurs l’Oscar de la meilleure chanson originale) que la chanson est lancée
dans les bacs, et elle rencontre aussitôt un succès absolument total auprès
d’un public très large, et pas seulement les aficionados du rap, loin s’en
faut… Pour vous donner une idée, la chanson fut classée 4ème meilleure chanson
des 25 dernières années pour le magazine Rolling Stones (une référence absolue)
et 166ème au hit-parade des 500 meilleurs titres de tous les temps.
Le titre tourne autour du concept de ce que l’on appelle en anglais « l’Underdog », c’est-à-dire « l’outsider » (un peu comme la chanson « The Eye of the Tiger » des grandes heures de la saga Rocky, de Sylvester Stallone), qui, nonobstant le multiples obstacles et difficultés rencontrés au cours de sa vie, finira par l’emporter et triompher coûte que coûte. C’est d’ailleurs la retranscription musicale de ce concept, parfaitement paramétrée et maîtrisée, qui lui donne toute sa force et cette énergie incommensurable qui fait son succès auprès des sportifs de tous bords.
« Lose
Yourself » d'Eminem va vous apporter ce surcroît de mental, cette
petite chiquenaude d’énergie pure afin de surpasser la douleur et la fatigue,
et si vous n’avez pas encore adopté ce titre, c’est peut-être parce que
justement, vous ne l’avez pas écouté dans le bon contexte. Essayez-la au cours
d’une séance de fitness, et s’il le faut, posez la chanson en mode
« Repeat » sur votre lecteur, puis, en toute honnêteté, dites-nous si
elle ne vous a pas boosté, nous sommes curieux de savoir !
5/ Après les Beats et la musique un brin
enragée, voici un petit îlot de semi quiétude…
Pour ce dernier morceau, nous continuons à nous
rapprocher du temps présent en remontant la frise chronologique et nous optons
pour quelque chose d’un peu plus doux, d’un peu moins électrique, afin que
celles et ceux qui sont plus dans l’idée de « voyage planant » que
dans celle du « crash contre un mur », trouvent elles et eux aussi de
quoi se satisfaire dans notre contenu…
La chanson qui nous intéresse date de 2014 et
elle est la création d’un binôme français qui fait parler de lui et qui
s’appelle Polo & Pan (Polocorp, alias Paul Armand Delille et DJ Peter Pan,
alias Alexandre Grynszpan), le titre s'intitule « Dorothy » et c’est leur premier EP. Leur style
s’apparente à un savant mélange entre musique électronique, musique du monde et
musique exotique, et il donne un résultat ensorcelant qui aura tôt fait de vous séduire, si vous ne connaissez
pas encore ce duo d’artistes très doués...
La chanson tourne autour du thème de Dorothée
(pas celle des émissions pour enfants des années 90), le personnage principal
du mythique « Magicien d’Oz », dont il revisite l’univers de façon
hyper mélodique, avec des sonorité aériennes, plutôt douces, qui évoquent la
magie et l’enchantement de l’œuvre originale.
Si vous optez pour cette chanson au cours de vos séances de fitness, ne vous attendez pas à être électrisé ou propulsé façon « fronde humaine » selon des beats forcenés, ni n’espérez des sons distordus à vous déchirer le tympans, car là n’est pas la nature de Polo & Pan… Par contre, si vous vous sentez l’âme légère, et que ce dont vous avez besoin au cours de l’effort, c’est de voyager à l’intérieur, de hisser la grand voile et partir loin, en oubliant les tensions musculaire et les gouttes de sueur qui perlent à votre front, alors là vous allez retrouver très exactement le contenu musical qu’il vous faut…
« Dorothy » de Polo & Pan, un
petit bijou sans tambour ni trompette, mais qui assume malgré cela une vraie
palette de couleurs chatoyantes et une inventivité qui saura séduire toutes
celles et tous ceux qui envisagent leurs séances de fitness comme un moment
d’évasion, dans l’effort certes, mais en faisant abstraction d’une souffrance
physique qui serait comme une sorte d’alpha et d’oméga.
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